Je réuni dans une installation des « objets // matières » émanant de sources plus ou moins proches, plus ou moins anecdotiques/ fictives qui constituent un exemple de ce que peut être la perception émotionnelle qui nourrit mon processus de création. Dans une exposition solo, l’artiste n’est supposé montrer que(?) ses travaux. Si j’ai choisi de faire cette installation digressive « affective » c’est pour montrer combien la substance poëtique de mon travail artistique est générée / régénérée par mes rencontres. Affective parce qu’il s’agit bien d’émotions et non d’expériences cognitives. L’artiste est un auteur mais aussi un spectateur. Il est spectateur au sens large. Il est par ailleurs aussi le spectateur de ses propres œuvres. Mais cela est un autre débat pour lequel je vous renvoie à la thèse de Fred Guzda !
